Pour pouvoir prévenir la retraite, de nombreux Français choisissent le crowdfunding immobilier comme moyen de constituer une épargne. Tout le monde ne peut pas procéder à l’achat d’un appartement neuf en raison de son prix au mètre carré qui reste assez élevé. D’un autre côté, il est difficile pour certains promoteurs immobiliers qui ne sont pas de grandes tailles l’obtention des financements qu’ils auront besoin pour réaliser des programmes immobiliers.
Les principes de fonctionnement du crowdfunding immobilier
Les institutions bancaires choisissent minutieusement les promoteurs immobiliers à qui donner des fonds. Le crowdfunding immobilier, appelé aussi financement participatif a ensuite vu le jour après ce constat. Le crowdfunding a toujours été utilisé dans d’autres domaines et s’est aussi invité dans le domaine de l’immobilier. Le financement participatif se définit comme un concept permettant le financement d’un projet à plusieurs. Le financement ne passe pas alors par les banques. Les fonds destinés à réaliser un projet immobilier seront récoltés exclusivement en ligne. Ce concept a été créé au début avec des projets musicaux et a ensuite été devenu célèbre. Le principe du financement participatif est simple : vous contribuerez pour une certaine somme d’argent à un projet et vous pouvez ensuite en contrepartie bénéficier des avantages que ce dernier engendrera. Pour le cas des projets musicaux, vous n’aurez qu’à placer quelques euros dans le projet pour que l’artiste puisse enregistrer un album. Une fois l’album créé, vous pourrez ensuite bénéficier de nombreux avantages comme des places de concert gratuits par exemple. Vous pourrez même avoir des parts avec les bénéfices que l’album aura générés.
Le concept n’a pas cessé de se développer pour lancer et soutenir des promoteurs moyens. Actuellement, le financement participatif s’est aussi retrouvé dans le secteur immobilier. Avec le même principe, un certain nombre de personnes pourront alors financer 40 % du programme immobilier à la place des institutions bancaires. À noter que pour un projet classique, 20 % sera financé par un promoteur immobilier, 40 % par les ventes et 40 % par les institutions bancaires. Les promoteurs présentent alors des projets avec toutes les informations nécessaires sur les plateformes de financement. Il est alors possible de réaliser des investissements avec quelques milliers d’euros. Les plateformes de financement sont accessibles au grand public en général. Vous pourrez ensuite bénéficier des parts de bénéfices en fonction de la somme que vous avez investie dans le projet immobilier. Plus vous avez investi de l’argent, plus vous aurez de meilleurs bénéfices.
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Quels sont les avantages et les inconvénients du financement participatif ?
Comme tout investissement, le crowdfunding immobilier comporte de nombreux avantages, mais les inconvénients ne doivent pas être pris à la légère. Comme son nom l’indique, l’investissement se fait à plusieurs. Si vous cherchez un bon moyen de constituer une épargne, le financement participatif sera une bonne idée. Vous pourrez récupérer de manière rapide votre mise et les intérêts qui vont avec. Lorsque vous investissez à plusieurs, les risques seront réduits, car la somme que vous placerez sera limitée. La somme que vous prêterez au promoteur sera remboursé avec les intérêts à la fin du projet immobilier. Ce type d’investissement possède un rendement entre 6 à 8 % en moyenne. Pour récupérer votre capital, un délai de 1 à 3 ans sera nécessaire. Du côté de la fiscalité, des dispositifs avantageux n’existent pas encore jusqu’à ce jour.
Par contre, vous pourrez obtenir un abattement progressif concernant les prélèvements sociaux selon certaines conditions. Pour bénéficier de cet abattement, vous aurez besoin de détenir des parts dans le projet immobilier sur une plus longue durée. Le montant des impôts dépendra des intérêts que vous réaliserez. Le principal désavantage du crowdfunding immobilier concerne les artisans ou les imprévus. S’il y a erreur de la part des artisans, la durée de construction du bien immobilier sera rallongé, ce qui veut dire que le budget sera alourdi. Aussi, vous ne pourrez pas percevoir les intérêts qu’une fois à la fin du projet, c’est-à-dire après que tous les logements seront vendus ou loués. Aussi, vous pourrez être face à une plateforme qui n'est pas fiable. Si vous investissez dans les plateformes qui ne sont pas agréés, il y aura beaucoup de risques de perdre de l'argent.
Le choix du programme immobilier
Le choix du programme immobilier est très important. La réussite ou l’échec de votre investissement dépend du programme auquel vous avez choisi. Avant de choisir le programme, vous devez alors bien étudier le projet. Mais avant de choisir le programme qui répondra à vos besoins et à vos attentes, il vous faudra d’abord choisir la plateforme de crowfunding. La plateforme de crowdfunding doit alors être agréée par le Conseiller en Investissements Participatifs.
Pour cela, il vous faudra alors se renseigner auprès du promoteur immobilier. N’investissez pas dans un projet immobilier avant d’être sûr de la viabilité de ce dernier. Le bien immobilier ne devra pas être situé n’importe-où. Il doit se trouver dans une zone attractive, à proximité des écoles, transports ou des établissements commerciales, etc. Il existe aussi d’autres formes de crowdfunding immobilier comme les SCI si vous voulez par exemple créer votre réseau vous-même.
Le crowdfunding immobilier reste toujours intéressant
Actuellement, le financement participatif reste toujours très prisé par les investisseurs. Avec le crowdfunding immobilier, vous aurez des rendements meilleurs avec ce type d’investissement. La durée d’engagement avec le financement participatif est plus courte par rapport à d’autres financements. Avec d’autres placements, vous devez attendre jusqu’à 5 ans ou plus pour pouvoir récupérer votre mise alors qu’avec le crowdfunding immobilier, 1 à 3 ans suffisent pour la récupérer avec les intérêts qu’elle a générés.
En général, la somme que vous investissez dépend de plateforme que vous avez choisie. La somme reste modeste car vous pouvez par exemple investir avec une somme d'une centaine d'euros au minimum. Les taxes maximums sont à 30 % sur les bénéfices que vous avez réalisés. Avant, les taxes étaient même à 50 %.
